Conte de pâques d’aéroport

Qui n’a jamais rêvé de fêter Pâques dans un aéroport bondé ? Agathe, elle, n’en avait jamais rêvé. A cause d’un petit accident de fuseau horaire, elle s’est retrouvée coincée dans un terminal de l’aéroport d’Istanbul ce dimanche de Pâques. S’en est suivie une aventure palpitante avec danger de mort, hauts fonctionnaires de l’état et sandwich aux frites. Une chasse à l’œuf du XXIe siècle comme seule l’atmosphère oppressante et désespérée des aéroports sait provoquer.

« A l’origine je voulais juste aller rejoindre ma maman oie et mon papa jars et mon frère jaron et ma sœur oisonne au poulailler. Comme il n’y a pas de billets directs Sarajevo-Le Poulailler (ou même tout simplement France), je suis passée par Istanbul. Bé oui Istanbul, capitale des Balkans m’voyez. Fuck logic donc mais peu importe, je n’ai que quelques heures de transfert puis je m’envolerai vers mon beau pays la France m’voyez… » Me disais-je naïvement.

L’arrivée à Istanbul, capitale des Balkans

« La Turquie j’en parle et j’en fais des caisses : et pour cause j’y suis tous les quatre matins donc Dieu sait que je commence à connaître le coin (coin !). J’y étais d’ailleurs il y a 15 jours  en refuge climatique à Izmir (je recommande), je sais qu’il y avait alors 2h de décalage horaire. Mais depuis qu’on a changé d’heure il n’y en a plus qu’une et je me sentais maline de connaître ce détail à l’avance m’voyez. C’est facile vu que la Turquie est à l’Est ils sont une heure après donc ils suffit de se dire que si j’arrive à 11h en fait il sera midi donc mon vol qui est à 14h est une heure après ça me laisse le temps de prendre un café peinard m’voyez.

Alors je prends un café peinard puis me dis bonbonbon et si j’allais voir elle est où ma gate pour m’en rapprocher doucement et voir si je trouve pas kek baklavas pour ramener à mon papa jars en chemin. Je croise une horloge qui indique 14h10. Je me dis : pas foutus d’avoir des horloges à l’heure dans cet aéroport c’est quand même fou… A moins que… *difficile retour à la réalité * Mais c’est moi qui me suis trompée dans mon changement d’heure enfaiiit. Mon vol n’est pas une heure après mais une heure avant et il décolle dans… 10 mn… Nooon.. Je me dépêche de trouver ma porte et le monsieur me dit « Marseille? A ba il est parti. « o noooon » je lui dis « s’il vous plait je sais il est pas parti s’il vous plait meussieu » il me dit d’un ton légèrement agacé dégagez m’oiedame et allez vous informer porte 114 au guichet Turkish Airlines.

Eeeet c’est ainsi que commence l’épopée merveilleuse – car je ne le savais pas encore à ce moment là mais j’avais été choisie par le destin pour une aventure de Pâques comme on n’en vit pas beaucoup dans sa vie.

Je me rends à l’information desk de la porte 114 et le mec me dit d’aller au ticket sale office de plus loin à l’autre bout du terminal en bas des escaliers. Derrière moi, deux personnes enragées d’avoir loupé leur avion, le même que moi. Derrière aux, une femme a l’air en mauvais état, elle crie, un homme l’aide. Je lui donne de l’eau. Je pars pour le ticket sales office, difficilement trouvable car situé dans le hall des arrivals et non pas des departures où je me trouvais, pardi. Je finis par le trouver, bondé. Je me trompe de file, on m’envoie dans celle d’à côté, la file de « vous l’avez dans le cul il faut racheter un nouveau billet. »

Le jeu de piste commence. Indice 1 fourni par le mec de la porte 114 : trouver le « Ticket sales office ».

Derrière moi un mec agacé mais de manière classe comme seuls les iraniens en ont le secret, me dit « ah vous aussi ils vous ont dit de changer de file? » « hé oui » et blabla on commence à se raconter nos malheurs. Dans le pâté je lui raconte ma malencontreuse histoire de changement d’heure. Ali, c’est son prénom, arrive d’Iran et retourne aux États Unis où il habite, après quelques vacances. On sympathise et se dit qu’une fois notre ticket acheté, on pourra aller faire un tour dans Istanbul et fumer une ptite chicha pour alléger le sentiment de lose totale relative à nos vols ratés. Son cas est pire : il s’envolait vers les États-Unis où il réside et travaille en faisant une escale à Toronto. « Je suis allé plein de fois au Canada » il explique, « mais là on m’a refusé l’embarquement parce qu’apparemment depuis deux mois il y a eu un changement et il y a besoin d’un visa de transfert quand on n’arrive pas des États-Unis…. » Dur… Il m’explique qu’il n’a pas dormi la nuit d’avant mais reste étonnamment calme. Dans sa situation je pense que j’aurais pleuré dans un coin.

La femme mal en point de la porte 114 arrive alors et s’effondre par terre derrière nous en disant (en français) qu’elle est diabétique, qu’elle a raté son vol, n’a rien mangé de la journée, n’a pas de cash, son portable est cassé. Elle est en détresse absolue. Cerise sur le gâteau elle ne parle pas anglais mais uniquement français. Alors je lui parle. Elle est congolaise, arrive de Toronto et devait repartir à Kinshasa mais a raté son vol car elle s’est perdue dans l’aéroport. Elle me demande si elle peut m’emprunter mon téléphone. Ma puce bosnienne ne le permet pas mais Ali lui prête son portable en fermant les yeux sur le prix d’une communication depuis la Turquie vers le Congo avec un SIM américaine. Elle appelle. Ouf, elle me dit que son mari va lui transférer l’argent nécessaire pour se racheter un ticket via Western Union.

Il faut s’imaginer que tout ceci se passe alors que simultanément je dois racheter mon ticket pour la France, Ali doit acheter le sien, on appelle les secours en même temps pour cette femme qui fait une crise de diabète par terre, négocie qu’elle n’a pas de cash et ne pourra pas payer la piqûre, je demande le prix d’un nouveau ticket pour Kinshasa au mec de la caisse désabusé, non je ne voyagerai pas en business class dans 2 jours pour Marseille pour 500€, s’il vous plaît trouvez un autre vol, y a t-il un western union dans l’aéroport? Je ne sais pas me dit sèchement le mec du guichet agacé par mes questions peu cohérentes dans le stress qu’il y a autour de nous des dizaines de gens énervés d’avoir loupé leurs vols. « Appelez les secours et tant pis on verra plus tard pour la facture » finit par s’agacer (de manière classe) Ali alors qu’il négocie un vol avec changement à Chicago simultanément, et les secours arrivent. Je fais la traduction entre la dame et eux, tout en achetant mon ticket finalement pour Lyon et expliquant à mon voisin de file russe que je suis désolée du temps que ça prend et que je lui laisse la place au guichet dans une minute.

Les secours lui font une piqûre d’insuline gratuitement exceptionnellement, et veulent l’amener au lounge pour qu’elle puisse se reposer. Je leur explique que le problème c’est qu’elle n’a pas racheté de ticket et lounge ou pas, elle est bloquée à l’aéroport. Elle me dit qu’elle veut trouver un western union pour chercher l’argent envoyé par son mari, puis aller au lounge. Je demande aux secours s’il y a un western union dans l’aéroport, ils me disent que non, il faut sortir. Elle veut sortir directement, chercher l’argent, puis aller au lounge. Je lui dis que je vais l’accompagner au western union. Mais je crains qu’elle ait besoin d’un visa pour passer les douanes. « J’ai un passeport diplomatique » me dit elle. Ah beh cooool alors. La sécurité insiste pour l’amener d’abord au lounge. Soit, allons y, pour l’inscrire. Après elle pourra ressortir et revenir comme bon lui semble. Ali qui a aussi acheté un ticket pour le lendemain et a du temps à perdre nous accompagne, faute de meilleur plan.

On l’inscrit au lounge. En face, je découvre un autre transfer desk tout vide. L’autre, à 100m de là (collé au ticket sales office) est plein à craquer, et il y en a un là, vide, non indiqué, pour ceux qui savent. Je vais y chercher ma carte d’embarquement que je n’avais pas pu retirer. On se dirige vers les douanes pour sortir de l’aéroport. Je suggère à Sophie, la congolaise, qu’elle passe d’abord la file diplomatique, et s’ils la laissent sortir, alors je la rejoindrai via la file normale. Je flaire qu’il va y avoir un soucis. Je la vois se faire recaler à la frontière. Le douanier m’explique que les passeports diplomatiques congolais ont quand même besoin d’un visa. Je lui demande comment faire pour l’obtenir, parce qu’il faut vraiment qu’elle puisse sortir. Il me dit d’aller demander au chef des douanes un peu plus loin. Alors on repart vers le chef. Il y a la queue. Sophie a besoin d’aller aux toilettes donc elle me donne ses papiers et part. Ali l’accompagne il me semble.

Mon tour arrive, j’explique la situation au chef des douanes. Il me demande si elle a un visa Schengen, ou US, ou UK, ou Irlande. J’ouvre son passeport et constate qu’elle a un visa Schengen expiré il y a un mois et un visa Canada valide. Ah, dommage, me dit-il, Canada n’est pas sur la liste. Ha oui dommage… Elle aurait pu faire un e-visa pour 30 dollars avec l’un de ces visas. Mais là, c’est impossible. Je lui demande alors comment faire… Il me dit qu’il est vraiment désolé mais qu’il peut rien faire. En ouvrant son passeport je découvre une curieuse mention « Épouse du ministre ***  » (son nom était marqué, je ne le rendrai pas publique pour des raisons évidentes.) Nooooon trop marrant…

Je rejoins Sophie et Ali et leur explique. Je finis par penser que si son mari voulait lui transférer l’argent, il peut autant lui-même acheter son ticket sur internet, et nous le retirons au transfer desk ! (celui d’en face du lounge, le vide, parce que nous, on sait !) Mais oui mais entre temps Ali qui n’avait plus que 12% de batterie n’en a plus du tout, et il habite aux USA donc son chargeur n’a pas la bonne prise hé hé hé, bordel. L’aventure continue et on demande aux gens des guichets s’ils n’ont pas un chargeur pour Iphone. Un mec gentil finit par nous prêter son adaptateur. On part en recherche d’une prise maintenant. Il faut savoir que tout ceci se passe dans les arrivals du terminal et non les departures : c’est un gros hall froid et gris sans rien, et non pas le sorte de mini-ville plein de services des duty free dans les departures.

Nous trouvons une prise près d’une porte d’arrivée. On s’installe, branche le téléphone, s’assoit, un peu en retrait de la foule malgré l’air désapprobateur du staff de l’aéroport. Ouf. Entre temps, je glisse à Ali qu’elle est femme de ministre. Ministre de quoi ? il me demande, « je ne sais pas, je n’ose pas demander car elle ne m’en a pas parlé. On pourra chercher sur google. » ça nous intrigue. Elle ne veut plus parler à son mari. Elle me demande si je peux lui parler pour lui expliquer. Soit, je prends le téléphone et explique au monsieur au bout du fil la situation. Qu’il faut qu’il prenne un ticket pour sa femme depuis l’aéroport Atatürk (main sur le cœur) et non pas l’autre aéroport d’Istanbul, et tout, et tout. Il me remercie et me dit qu’il nous rappellera. Débute une attente interminable.

La présence d’Ali meuble cet enfer de terminal bondé. On se raconte nos vies, il a un bon sens de l’humour, on rigole bien. Depuis la piqûre, Sophie va mieux. Elle nous parle de ses enfants, de sa petite fille. Tous les trois on devient un peu une petite famille. Et le temps passe. Et son mari ne rappelle pas. Je finis par le rappeler pour lui demander où il en est. « ça va marcher, ça va marcher » me dit il. Il y a un soucis avec la carte bleue « mais on va régler ça. » Il y a intérêt putain parce qu’acheter un ticket en ligne ce n’est pas sensé durer des heures. Alors on attend. On attend. Ali décide d’aller chercher à manger.

Il revient, bredouille, « vous allez rire » nous dit-il « il n’y a rien à manger dans le hall des arrivals. » Uniquement des chips et des snickers, pas l’idéal pour les diabétiques. On ne peut pas aller aux departures car Sophie n’a pas de ticket. Alors on continue à attendre. Elle me dit de rappeler son mari pour lui dire que le propriétaire du portable doit partir, pour lui mettre la pression. On le fait. Ça ne fait rien accélérer. On attend. Je commence à être lasse. La fatigue me prend et la perspective d’aller faire un tour dans Istanbul et fumer une chicha avec Ali se transforme en perspective d’attente interminable jusqu’au milieu de la nuit dans ce hall d’enfer. Je me demande comment tout ça va finir, et quand, et comment. Et puis j’ai payé 300€ de nouveau billet, et ça me démoralise aussi. Le wifi marche par intermittences seulement et j’ai du mal à garder ma famille poulaillère informée. C’est le soir. Ali dit que quand même c’est pas possible il doit y avoir de la bouffe quelque part dans ce hall arrival de merde repart en expédition. Expédition fructueuse puisqu’il revient avec un grand sourire et un sac à la main : « on m’a donné cette nourriture gratuite quand j’ai expliqué a situation !! J’ai dit mon amie est diabétique où est-ce que je peux trouver à manger ? Et la dame m’a donné ça gratuitement ! »

On ouvre le sac : 3 baklavas, un fanta, et un sandwich aux frites. C’est le pompon. On part dans un fou-rire. Par terre, à bout de force, on craque tous ensemble. « ils veulent vous tuer » je dis à Sophie, « pourtant j’avais dit qu’elle était diabétique!! » ajoute Ali. Elle mangera le sandwich, moi les baklavas :))). Pas de nouvelles du mari. Ali me dit : putain et notre chicha :(. Je pense : Putain et notre chicha:( . Je rappelle le mari. Il m’explique alors le problème. Il ne peut pas directement acheter le billet en ligne pour une raison que j’ignore, apparemment il y a un soucis avec les virements en ligne. Il doit passer par une agence de voyage. Or, c’est le dimanche de Pâques et absolument tout est fermé. Mais il a un « bon ami » (Sophie me dira que c’est leur locataire) qui a une agence de voyage et va la rouvrir pour eux, pour faire l’achat. Ça prend un peu de temps il est désolé, mais ça ira. Je traduis aux autres, on sent une certaine lassitude. On attend.

Repas pour diabétique turc

Finalement, vers 21h30 on reçoit par SMS la confirmation d’achat. Et là, tel la communauté de l’anneau, on s’est levé et avons pris nos sacs de manière héroïque jusqu’au transfer desk VIP que seuls les vrais connaissent. (et qui commençait à nous connaitre aussi à force de leur demander 12 000 informations tout au long de l’après-midi.) Saaalut, c’est re-nous. Et on vient chercher le ticket de la dame. La fille cherche, cherche… Et dit « ah, je l’ai trouvé ! » Je regarde Ali, je regarde Sophie, la dame nous tend sa carte d’embarquement. On n’y croyait plus, une certaine euphorie nous gagne. Sophie me saute au cou, puis saute au cou d’Ali. « Merci, merci, merci mes chéris ! » Le téléphone d’Ali sonne, Je dis au mari qu’on a récupéré le ticket. Il me remercie chaleureusement et me dit de lui passer Ali. Voyant sa tête confuse je devine qu’il lui parle en français. On ramène Sophie au lounge auquel elle est inscrite pour passer la nuit, et la fille de l’accueil nous promet qu’ils l’accompagneront jusqu’à sa porte promis promis. On se dit au revoir, c’est un peu émouvant. Je dis à Ali que j’ai l’impression qu’on laisse notre fille, ça le fait rire, il y a un peu de ça. Elle était tellement tellement sans ressources qu’on s’y est attaché un peu comme on s’attache à un chaton malade.

Pour clôturer cette histoire, Ali me dit : je t’invite au resto. (« J’ai déjà claqué 1000 balles de nouveau ticket dans cette histoire alors resto de plus resto de moins, j’en suis plus à ça près »)

On décide d’acheter des cigarettes puisqu’il n’y a pas de chicha dans l’aéroport. Dernière galère de cette histoire : il n’y a pas de paquet de cigarettes à vendre, seulement des cartouches de 20. Putain… Même ça, ça ne marche pas. Ça nous fait rire. On finit par acheter un pauvre paquet de cigarillos qu’on troquera contre des clopes sur la terrasse. Dîner d’aéroport, bière d’aéroport, clope d’aéroport. Entre temps on cherche sur google le nom du fameux ministre. Il s’avère que Sophie était la femme d’un ministre très haut placé, et ça rajoute à cette histoire un côté surréaliste. Le moment des adieux arrive, et mon ami, devenu presque frère maintenant Ali me quitte pour aller dormir à l’hôtel d’aéroport. (Lui travaille le lendemain et est à bout de forces de sa nuit blanche de la veille « et puis après 1000 balles de billet d’avion et un resto d’aéroport je n’en suis plus à ça près ! »). Le cerveau un peu saturé par toute cette histoire je me trouve une banquette pour somnoler le reste de la nuit (Gate 212 (Ou 112? Je ne sais plus) rpz). Je me rappelle que j’avais somnolé la nuit à l’autre aéroport d’Istanbul seulement quinze jours avant. L’horreur. Un jour, je serai riche, et moi aussi je me paierai l’hôtel d’aéroport. En attendant je recommande le site https://www.sleepinginairports.net/ …)

En vivant en Bosnie je suis en quelque sorte devenue une professionnelle de ce type d’imprévu dans lequel on n’a aucun contrôle sur les évènements. Il faut être créatif, et compter sur le fait que les gens composant le maillon de la solution ont tous une part d’humanité. L’utilisation d’un certain ton plutôt qu’un autre peut l’amener à refaire surface. Entre le russe compréhensif du ticket sale office, les secours qui ont fait une piqûre d’insuline à 60€ (on apprendra plus tard) gratuitement, le lounge qui a donné une place gratuite à Sophie, l’employé d’un guichet qui nous a prêté son adaptateur, la nana du lounge qui a offert à Sophie un repas, et même le ptit turc de la terrasse qui nous a échangé quelques clopes contre nos cigares de merde, tous ces gens ont fait preuve d’une certaine humanité alors que le contexte le permettait difficilement. Je garde de cette histoire de galère finalement des sentiments finalement assez doux. Sur trois continents différents cette aventure sera peut être racontée à la sauce de l’un de ses protagonistes. C’était ma version, la version Agathe-Europe et si un jour Ali-Amérique ou Sophie-Afrique tombe sur cet article alors sachez que je vous souhaite la plus belle des vies.

Et de ne plus jamais faire de transfert via Istanbul.

Soyez mes invités 🙂

Bisous,

Agathe

PS : Moralité : ne voyagez jamais sans carte bleue/cash/portable/médocs.
PPS : Moralité : ne sous-estimez jamais les changements de fuseau horaires.
PPPS : Moralité : si vous êtes iranien et allez aux USA via le Canada, faites votre visa de transfert.
PPPPS : Moralité : Si malgré tous ces conseils, vous êtes bloqué à l’aéroport Atatürk (main sur le cœur), vous pouvez utiliser ce code pour appeler n’importe quel pays du monde gratuitement au téléphone du transfer desk bondé : 2355168478438. (Notez le bien, ce n’est pas des conneries c’est un vrai code. Exclusivité Agathe – the blog !)

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Une réflexion sur “Conte de pâques d’aéroport

  1. Quel plaisir de lire tes aventures en terres lointaines !! Si jamais tu publies un roman, préviens-moi, je serai la première à te demander un autographe. De gros bécots de ton oie chartrousaine, Clairette

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