Brenda non plus ne run pas!

Bon, c’est pas tout ça mais Brenda la goose vous a encore peu parlé du pays d’où elle vient de migrer : le Nouveau Continent ! Enfin euh… les États-Unis quoi ! Vous allez me dire que vous en connaissez déjà pas mal, le pire et même le meilleur… mais toute chose a une face cachée comme dirait l’autre (sauf la lune qu’on commence à connaître un tantinet), et Brenda va donc vous jaser un peu sur la chose en commençant par un autobiographique récit authentique de sa vie personnelle à elle de quand elle était un peu plus jeune et froufroutait du plumage devant tous les beaux (et moins beaux) jars du pays.

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Le meilleur des États-Unis

 

Donc oui, Brenda, dans une vie antérieure, a été goose de la city. Au réveil, un p’tit smoufie et hop c’était 1h de tuture pour sortir de sa suburb et aller dans le downtown (prononcez « daoooonnnetaoooone ») faire des affaires. Au passage, avant de prendre l’ascenseur pour le quinzième et sa vue imprenable, elle en profitait pour prendre une p’tite cup de coffee (16 ounces) et re-hop allait coller ses plumes sur une chaise de bureau.

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Brenda, cup à la main dans le downtown Chicago, se préparant mentalement à cette vue imprenable

Très affairée, Brenda la goose crognotait un sub au lunch -des miettes sur sa super-tablette – et ne revenait dans sa suburb qu’à la nuit tombée. Même pas le temps d’aller au fitness !

Du coup, Brenda ne courait pas comme sa cousine versaillaise (Coucou Marie-Cu), ni ne reunnait d’ailleurs ; mais hé ne croyez-pas qu’elle laissait ses plumes s’engraisser ! Car oui, Brenda avait acquis un fitbit. Elle fitbittait toute la journée. Du matin au soir, c’était fitbitfitbitfitbit. A 7h, on l’allumait. A 8h, hop, fitbit, on checkait déjà la performance. A 10h, on recheckait… bref, autant vous dire que ça fitbittait dur ! C’est qu’il fallait atteindre le quota journalier au risque de se faire voler dans les plumes par le technologique objet ! Sans parler des collègues qui commençaient à jaser sur le dos des autres tout en comparant allégrement leurs performances (parce que eux aussi possédaient le divin objet, évidemment) : « ah aujourd’hui j’suis monté à 15 000 ! Et toi alors, toujours à 8000 ? », et cetera et cetera. Même le patron passait de temps à autre vérifier que les affaires s’affairaient et …« votre fitbit, il dit quoi ? ».

Hein qu’oie ? quota journalier de qu’oie ? fitbit ? pourquoi « un » et pas « une » ? (je vous y prends bande d’imagineurs de choses et d’autres). En fait, le fitbit, c’est un peu comme la montre Cardio-GPS-Coach-Meilleurpote-Qui fait les gaufres de l’entourage reunneur de Marie-Cu mais en mode ralenti. (Et puis, accessoirement, ça fait pas des gaufres mais des smoufies, pasque c’est un peu plus healthylifestyle tout d’même). Et oui, le fitbit, ça compte les pas. 10000 pattes d’oies par jour, c’était le record journalier de Brenda.

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ALERTE BIÈRE ET CANAPÉ – 17756 pas requis pour compenser

Ensuite, au boulot, ils ont décidé que les chaises s’étaient pas bon pour la santé et tout le monde a fini debout devant son bureau. Parfois même avec un tapis de course. Explosion des records de fitbit, c’était parti pour la course aux affaires !

Enfin…presque ! Après s’être coincée la patte dans le tapis en pleine visioconférence, Brenda a décidé que tout ça c’était fini, elle est revenu sur le plancher des oies et hop, exit le fitbit !

 

*La suite de la trépidante vie de Brenda la Goose au pays étazunien la semaine prochaine*

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